Un dimanche à la plage... 2006

Publié le par Kaz Kamano

Extrait d'un article du 1er Juillet 2006, publié sur un ancien blog: Un dimanche à la plage...

        

            "Beau week-end sur le Nord de la France. Le soleil est au rendez-vous. Journée propice pour aller à la plage avec mon homme. Direction la plage naturiste, plutôt « gay » de LEFFRINCKOUKE, armés de nos sandwiches, réserves d’eau, de crème solaire...


            Séance d’observation à mater la faune qui nous entoure. Les gays ont la réputation de prendre soin d’eux et de leur corps, mais il semble que bien peu d’entre eux aient accès à cette information.  Que voyons nous : baleines, en string, échouée (mais au fait, ça ne serait pas un string de femme, ça ?), je suis moche mais hyper open et à consommer sans aucune modération, j’ai un âge plus qu’avancé mais à mon âge tout est permis, je suis là pour mater alors je mate (et je le fait même pas discrètement)… j’en passe bien sur, car la liste est longue. Et force est de constater qu’ils sont bien rares à avoir le « bandant » nécessaire à éveiller ne serait-ce qu’une once d’intérêt. Et si on se contente de mater les biloutes, on n’est pas plus avancé.


            Un courrier des lecteur du magazine Tétu de ce mois réclame que les premières de couv’ ne soient plus faites de mecs hyper canons, mais de mecs normaux comme vous et moi. Mais franchement, si vous ou moi étions en couv’ de ce genre de magazine, quel pourrait bien être le niveau des vente ? C’est bien le fantasme engendré  par la figure de « couv’ » qui fait vendre. Pas la normalité. Les gens normaux qui achètent ce type de magazines savent parfaitement de quoi est faite cette normalité puisqu’ils la vivent au quotidien… Quand on a un mec normal dans son lit, avec des petits bourrelets normaux, un début de calvitie normale et des rides normales pour son âge, on se contrefiche d’en voir le clone à la une des mensuels. Celui-là, on le connaît par cœur…

            Et lorsque son mec est canon, bien qu’il s’en défende puisqu’aveugle à son propre reflet, on se dit qu’après tout, ce n’est pas parce que l’on est au régime qu’on ne peut pas lire le Tétu… pardon, le menu."

Publié dans Chroniques

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